Le Sommet socioéconomique pour le développement des jeunes des communautés noires s’attaquent au décrochage scolaire des jeunes

19 aoû 2021

Le Sommet socioéconomique pour le développement des jeunes des communautés noires s’attaquent au décrochage scolaire des jeunes

50 jeunes adultes décrocheurs bénéficieront d’un accompagnement personnalisé facilitant l’obtention d’un premier diplôme ouvrant la porte aux études supérieures

Montréal, le 12 août 2021._À l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse, le Sommet socioéconomique pour le développement des jeunes des communautés noires (SdesJ) lance un projet pilote de lutte contre le décrochage scolaire. Intitulé “ Ensemble pour nos jeunes”, cette initiative vise particulièrement l’intégration sociale et économique des jeunes de 18 à 30 ans des communautés ethnoculturelles par la réintégration du système scolaire et par un soutien continu de 18 mois.

« Les jeunes canadiennes et canadiens, particulièrement celles et ceux issus des communautés noires immigrantes, sont confronté.es à des obstacles qui leur empêchent de terminer leurs études ainsi que leur intégration socio-économique malgré de leur potentiel », a déclaré Édouard Staco, président du Sommet.

Ce projet pilote offre à 50 jeunes adultes décrocheurs un accompagnement personnalisé incluant une bourse de motivation, la prise en charge de leur frais de scolarité, du matériel technologique et une équipe d’experts dédiés à leur réussite.

« Par cette initiative, nous voulons leur ramener sur le banc de l’école avec le maximum de soutien possible. Nous croyons que cette approche originale, co-construite avec nos organismes membres de notre table éducation, pourrait toucher, à terme, des centaines de jeunes adultes à travers le Québec et le Canada », a poursuivi Monsieur Staco.

Mis en œuvre par près d’une dizaine d’organismes membres du Sommet (Bureau de la communauté Haïtienne de Montréal , Maison des jeunes Louverture, Maison d’Haïti, Chantier d’Afrique du Canada, Coumbite de Laval, Fonds 1804 pour la persévérance scolaire et One Full Circle), ce projet est rendu possible grâce à la contribution financière du gouvernement du Canada, à travers le ministère de l’Emploi et Développement social.